Deux rapports ont été rendus dans le cadre de ce plan. Le premier identifie comme l’un des principaux freins la valorisation des immeubles vides dans les comptes de leurs propriétaires, qui est «déconnectée de la réalité» car basée sur des loyers futurs, ce qui empêche la vente à un prix adapté aux lourds travaux à réaliser, a expliqué Xavier Lépine, président de l’Institut de l’épargne immobilière et foncière. Avec la co-autrice du rapport Nadia Bouyer, directrice générale d’Action Logement Groupe, ils proposent des mesures fiscales pour réduire les coûts et notamment pour des «foncières de transformation de bureaux en logements», un nouveau statut à créer. Le second rapport, qui s’est penché sur la simplification des normes, préconise une «philosophie du reconditionnement», qui prenne en compte le changement d’usage du bureau vers le logement, ce qui n’existe pas actuellement car un bâtiment est aujourd’hui «soit réhabilité, soit neuf», a expliqué Laurent Girometti, directeur général de l’établissement public d’aménagement EpaMarne/EpaFrance.
« La demande pour le bois ne faiblit pas, portée notamment par des secteurs comme la construction, l’énergie ou la fabrication de meubles », appuie Arnaud Filhol, cofondateur et directeur général de France Valley, la grande référence du secteur. Créé en avril, l’indice IEIF Asffor Fonds forestiers France mesure la performance des fonds d’investissement forestier (GFF, GFI). Sur dix ans, ces véhicules ont servi en moyenne 5,4 % par an. Techniquement, il faut quand même avoir en tête que ce placement impose une durée de détention de dix ans en général. En échange de cette illiquidité, l’Etat français octroie un avantage fiscal non négligeable : 18 % de réduction sur l’IR (impôt sur le revenu) dans une limite de 10 000 euros.














L’achat de parts en SCPI permet d’investir son épargne ou ses bénéfices dans la pierre, c’est-à-dire dans une valeur souvent perçue par les Français comme sûre et pérenne. Offrant un bon rapport rendement/risque, ce placement fournit des revenus réguliers avec une rentabilité intéressante s’élevant en moyenne à 4,52 % d’après l’IEIF, l’institut de l’épargne immobilière et foncière. Un investissement réfléchi et raisonné peut être un bon moyen de préparer sa retraite ou de construire des bases financières solides.

En effet, les actions en Bourse sont la classe d’actifs la plus performantes à (très) long terme. Elles rapportent environ 15 % par an sur 40 ans selon une étude de l’Institut de l’épargne immobilière et foncière (IEIF) à fin 2022.
(…) Ce thème a été présenté par Gilbert Emont (chercheur à l’institut de l’Epargne immobilière et foncière, directeur de l’Institut Palladio sur l’immobilier et la cité). Il a servi de fil rouge aux séances de travaux et échanges mardi et mercredi à la salle des fêtes Raymond Hanin.
L’indicateur du taux de vacance, qui mesure le pourcentage de bureaux vides à louer, a bondi de 20,5% selon Stéphanie Galiègue, directrice générale déléguée en charge de la recherche et des études à l’Institut de l’épargne immobilière et foncière (IEIF). Et ce, « alors qu’il n’est que de 2,5 % pour Paris QCA, le très coté quartier central des affaires intra-muros, et s’établit à 7,2 % à l’échelle de toute l’Ile-de-France. »
Dans l’immobilier, des taux trop élevés découragent les acheteurs, car les mensualités atteignent des sommets. La barre des 4% a déjà été franchie par certaines banques. Mais, d’un autre côté, les vendeurs ne sont pas prompts à baisser leur prix, préférant attendre de meilleurs lendemains. Résultat : le marché de l’immobilier est à la peine dans toute l’Europe et aux États-Unis, explique Pierre Schoeffler, conseiller à l’institut de l’épargne immobilière et foncière.
Les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) ont enregistré des rendements stables, voire en légère hausse, en 2022. Le taux de distribution, indicateur qui permet de mesurer la rentabilité de ces fonds immobiliers sur l’année écoulée, s’est établi à 4,53 % en moyenne, contre 4,49 % en 2021, selon l’Aspim, l’Association française des sociétés de placement immobilier et de l’Institut de l’épargne immobilière et foncière (IEIF).
L’Institut de l’Epargne immobilière et foncière estimait qu’avec un scénario à deux jours de télétravail par semaine, 27 % de la surface de bureaux en Ile-deFrance pourrait être libérée, soit 3,3 millions de mètres carrés en moins.